top of page

Riopelle grandeur nature des 7 Doigts: géant!
16-02-24

Après une année de célébration, le centenaire de Jean Paul Riopelle se termine dans l’apothéose.

J’ai vu mercredi soir aux 7 Doigts de la main, ce qui est à mon point de vue la meilleure création autour de l’œuvre et du personnage de Riopelle produite dans la dernière année.

Le metteur en scène Samuel Tétreault signe avec Riopelle grandeur nature une production qui permet de s’approcher au plus près du célèbre peintre québécois.

J’ai rencontré Samuel pour la première fois pour un reportage sur l’École de cirque qu’il fréquentait à l’adolescence. Il témoignait déjà d’une grande sensibilité dans son approche du cirque.

Au sein de l’équipe des fondateurs des 7 Doigts, il a toujours apporté cette sensibilité, et ça continue avec ce nouveau spectacle. Peut-être avec une touche supplémentaire, car il a connu Riopelle grâce à son père Michel Tétreault. C’est dans la galerie de ce dernier, le 55 Prince, que la fresque L’Hommage à Rosa Luxemburg a été présentée pour la première fois à Montréal. Michel Tétreault était alors le galeriste de Riopelle.

Pas surprenant qu’en marge du spectacle, Samuel Tétreault et les 7 Doigts ont souhaité transformer le hall de leur siège social en galerie d’art.

Toutes ces oeuvres exposées contribuent à nous plonger dans l’univers de Riopelle avant que le spectacle ne commence.

Personnellement, j’ai eu droit, en ce soir de première, à un privilège supplémentaire. La directrice de la Fondation Riopelle, Manon Gauthier, a insisté pour que je rencontre Françoise Sullivan qui faisait partie des invités VIP. J’avais été jusqu’à ce jour trop intimidé pour lui parler. J’avoue que j’ai un peu perdu mes moyens devant ce regard si pénétrant, plus à l’écoute que bavarde.

À la fin de notre conversation, elle m’a redemandé mon nom. ‘’Claude Deschênes, je vais m’en rappeler, a-t-elle conclu, avec son sourire de Joconde.

riopelle-7-doigts-iceberg-640x457.jpg
bottom of page