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OOBOPOPOP

15-10-16

Ça fait un mois que le disque OOBOPOPOP de Valaire est en magasin et que je l’écoute en boucle. Quand un disque est bon, il n’est jamais trop tard pour en parler. Si j’ai mis du temps à écrire sur le sujet, c’est que,  j’avoue, je n’ai pas adhéré instantanément.  À la première écoute,  j’ai trouvé le son trop L.A. et trop ‘’eighties’’. J’ai connu les années 80 et à cette époque le disco n’était pas ma tasse de thé, et voilà j’avais l’impression d’être de nouveau invité au Dagobert de Québec comme il était à l’époque recréée par le film 1987 de Ricardo Trogi.  

 

Mais pourquoi bouder son plaisir quand c’est aussi irrésistible! Ce disque hyper rythmé me met de bonne humeur. Ces gars-là sont doués pour faire de la musique que je qualifierais, à défaut de mieux, de positive. Les cuivres, renforcés par la présence du tromboniste Olivier Hébert, sont abondants et sonnent la charge. Ça donne envie de bouger, et pour reprendre une vieille blague qui existe entre moi et les misteurs de Valaire, de faire la vaisselle!!!

 

DRouin, Kilojules, Tô, Luis et France montrent, comme à leurs tout débuts, un sens de la composition musicale extrêmement original. Les 10 pièces sont toutes différentes les unes des autres. Il n’y a pas à douter,  à leur 5e disque, la chimie est toujours aussi bonne entre nos cinq Sherbrookois préférés. De fait, OOBOPOPOP est le disque le plus cohérent et le plus inspiré du groupe depuis ses débuts en 2004.

 

Les gars savent aussi s’entourer. Le chanteur Alan Prater, Américain établi à Montréal,  contribue au groove. Il est présent sur la moitié des titres du disque. Les autres voix appelées en renfort pour assurer les ‘’back vocals’’ sont celles de Camille Poliquin (Milk and Bone), Fanny Bloom,  Pierre Kwenders et même James Di Salvio, l’âme de Bran Van 3000. D’ailleurs, on pourrait dire que ce disque de Valaire est une sorte de réincarnation de l’esprit de ce mythique groupe québécois des années 90. Comment ne pas aimer....

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