photo: Pierre Dury
KURIOS
11-04-2014
Kurios utilise le chapiteau de Varekaï qui poursuit sa carrière en aréna.
Le Cirque du Soleil a satisfait ma curiosité aujourd'hui. Je me demandais bien comment le metteur en scène Michel Laprise traduirait sur scène l'esprit des cabinets de curiosité dans le nouveau spectacle du Cirque du Soleil.
De ce qu'on a pu voir, l'invention, l'inusité et le surprenant sont au rendez-vous dans l'esthétique de cette 35e création.
Ça commence par la scénographie, peuplée de trouvailles et d'objets patentés. Le concepteur Stéphane Roy a fait le tour des puces et des brocanteurs pour créer son décor et les accessoires qui sont extrêmement nombreux sur la piste. Ce n'est pas un show technologique comme Totem de Robert Lepage. Tous les accessoires et dispositifs scéniques ont un fonctionnement mécanique. On revient au pouvoir de la roue, de l'engrenage et de ''l'huile de bras''.
Les magnifiques costumes de Philippe Guillotel sont inspirés de la mode qui avait cours à la fin du 19e siècle. Cela change complètement l'image traditionnelle des spectacles du Cirque du Soleil.
Du côté de la musique, les compositeurs sont allés puiser dans le style Manouche, le tango et les romantiques comme Liszt.
Il y a aussi de l'invention dans les numéros. Un artiste qui jongle avec des quilles alors qu'il est suspendu dans les airs. Un couple qui mélange figures de trapèze et de main à main. Et un acrobate qui se tient en équilibre sur un rola bola monté sur une plateforme qui balance!!!!!
Les représentations devant public de Kurios commencent le 24 avril.