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Bobby Bazini strikes again...

6-06-14

Pardonnez-moi le titre en anglais mais c'est celui qui me vient en pensant au deuxième disque de Bobby Bazini. Le premier (Better in time) était fort, son second (Where I belong) est percutant.

 

J'avais découvert ce chanteur en 2009 et partagé ma découverte en janvier 2010. En décembre, il recevait un disque platine. J'étais fier.

 

Cette fois-ci, une semaine après sa sortie, il est numéro un des ventes, devant Coldplay.

 

Dans notre métier, quand on découvre quelqu'un qui a du succès, on en tire une petite gloire personnelle mais on se demande toujours si l'artiste sur lequel on a misé va durer ou être un feu de paille.

 

Je dois avouer que j'ai désespéré dans le cas de Bazini car il a mis beaucoup de temps à sortir son deuxième disque.

 

Le pauvre a été au coeur d'une chicane entre ses agents. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La multinationale Universal l'a récupéré et lui a donné les moyens de s'épanouir. Where I belong a été enregistré au Village Recorder de Los Angeles avec le réalisateur de renom Larry Klein ( Joni Mitchel, Madeleine Peyroux, Melody Gardot, etc...)

 

Dans ce studio mythique qui a accueilli les Bob Dylan, Rolling Stones, Marvin Gaye et Johnny Cash, Bobby Bazini, qui a maintenant 25 ans, a endisqué -dans les règles de l'art- un album soul comme on en faisait autrefois. Il y a quelque chose de familier dans le nouveau matériel qu'il nous propose.

 

Le chanteur de Mont-Laurier qui avait une grande maturité dans la voix à ses débuts, affiche, en plus, de l'autorité dans ses choix artistiques.

 

Il est  en encore le principal auteur et compositeur de ses chansons. L'amour est toujours au coeur des thèmes qu'il aborbe. Dans ses textes, il a gardé la simplicité de ses débuts. Mais le rendu est toujours aussi vibrant et intense. Il chante avec ses tripes. Il y a du Janis Joplin dans son abandon.

 

Il y a des bijoux sur ce disque: Where I Belong, Ain't no Love In The Art Of The City, Bubblegum, I'm Gonna Be Your Man, Take Me Home et Wish You Were Here.

 

Cette dernière chanson, qui a été écrite pendant la session d'enregistrement, pourrait devenir le Si fragile de Bazini. J'imagine déjà des funérailles où on la fait jouer tellement elle correspond aux sentiments qu'on a lorsque quelqu'un nous manque.

 

J'ai d'ailleurs beaucoup pensé à mon défunt frère Guy qui aurait certainement adoré les passes d'orgue qu'on retrouve tout au long de ce disque généreux de 13 titres. Et que dire des choristes, vintage, qui chantent avec lui, elles sont suaves.

 

On achète de moins en moins de disques. Celui-là est un excellent investissement. C'est déjà un classique!

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