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NOTRE-DAME DE PARIS À SÉOUL

 
15 ans après sa création, Notre-Dame de Paris tourne toujours.
Depuis le 27 septembre et jusqu'au 17 novembre, le Blue Square de Séoul présente la comédie musicale de Luc Plamondon et Richard Cocciante en coréen.
 
Cette version n'avait pas été présentée depuis 2008. L'an dernier, Notre-Dame de Paris a tenu l'affiche en anglais et en 2015, Mast Enternainment ramènera la version française. 
 
Ce producteur est un habitué des productions québécoises. Il a amené à Séoul plusieurs spectacles du Cirque du Soleil notamment  Quidam, Ovo et Michael Jackson Immortal Tour.
 
Yong Kim, le patron de la boîte, compte monter l'an prochain la comédie musicale française Le Roi Soleil. Le Québécois Alain Lortie, concepteur des éclairages originaux de Notre-Dame de Paris,  sera de la partie.
 
Revoir Notre-Dame de Paris 15 ans après sa création, à Séoul et en coréen, a quelque chose d'émouvant. On comprend sa pérennité et son succès.
 
La mise en scène de Gilles Maheu avait supris à l'époque par la façon contemporaine de traiter un sujet historique. Cela fait encore aujourd'hui la force de ce spectacle par ailleurs très acrobatique. La facture demeure actuelle.
 
Ce qui est indémodable aussi, ce sont les chansons. Belle reste belle. Le temps des cathédrales, grandiose.
 
La langue coréenne n'a pas le lyrisme du français ou de l'italien mais les voix puissantes des chanteurs parviennent à combler cette froideur.  A l'exception de Quasimodo et Clopin. Les deux chanteurs qui incarnent ces personnages laissent à désirer. A cause de l'importance de leurs rôles, ça a plombé un peu mon enthousiasme.
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