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CHANT LIBRE avec Steven Spazuk

17-04-16

L'artiste Steven Spazuk est de retour avec une nouvelle exposition mettant en vedette des oiseaux de suie.

 

A pareille date l'an dernier, à la galerie COA du boulevard Saint-Laurent, on découvrait le bestiaire unique de cet artiste montréalais. Spazuk avaient créé des animaux de toutes sortes, souvent des espèces menacées, à partir du résidu que dégage la fumée d'une chandelle. 

 

Dans cette exposition intitulée Autres convictions et interprétations, pandas, ours polaires, pingouins et oiseaux prenaient la pause avec des grenades, des bombes ou des bâtons de dynamite. Une façon de nous faire prendre conscience du danger qui menace notre planète.

 

Cette fois Spazuk a placé ses ''personnages'' (essentiellement des oiseaux) dans un contexte moins dramatique.

 

Pas besoin de chercher longtemps pourquoi ces tableaux sont accrochés sur les cimaises de la galerie du Festival de jazz: les oiseaux sont perchés sur des microphones ou des instruments de musique. Cela a eu l'heur de plaire à la directrice de la galerie. Après tout, on est dans l'esthétique de la maison.

 

Le résultat nous apparaît plus léger jusqu'à ce que Steven Spazuk nous fasse remarquer le sens qu'il a voulu donner à ces portraits.

 

Si les oiseaux ont besoin de micro, c'est peut-être parce qu'on ne les entend plus dit-il.

 

Et cette oie avec un chapelet au cou? Une manière de dire qu'on a peut-être mal interprété la bible qui enseigne à l'homme de dominer la nature.

 

L'exposition Chant libre est présentée à la Galerie de la Maison du Festival, angle Sainte-Catherine et Balmoral, jusqu'au 15 mai.

 

À voir, c'est gratuit et la technique est toujours aussi fascinante à observer.

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